Le 1er février, à l’approche du Safer Internet Day, nous organisions une conférence de presse pour le compte de la Fondation pour l’Enfance, qui dévoilait son baromètre évaluant l’impact des écrans sur le développement des jeunes enfants. Pour la 2e année consécutive, notre client nous a confié l’organisation de ce temps fort, qui a réuni 20 journalistes autour d’un enjeu essentiel de santé publique : la régulation des écrans dans les familles.
Outil précieux pour identifier et sensibiliser aux problématiques émergentes, le baromètre s’avère être un levier puissant de visibilité médiatique. Mode d’emploi de cet indispensable de l’attaché de presse.
Pour la Fondation pour l’Enfance, reconnue d’utilité publique sur les questions d’éducation et de protection de l’enfant, le baromètre offre la possibilité d’observer et de comparer sur le temps long les usages du numérique en famille, en fournissant des données statistiques tangibles et objectives. La 2e édition de l’étude nous a par exemple appris que 56% des parents ont tendance à sous-évaluer les répercussions de leurs propres pratiques numériques sur ce développement de leur enfant. En conséquence de quoi, leur disposition à modifier leurs comportements demeure timide : seule la moitié des parents consent à faire évoluer ses usages.
Ces résultats, mettant en évidence un manque de connaissance et de repères chez les parents, soulignent la nécessite de formuler des recommandations claires et officielles sur les bonnes pratiques à adopter. En nous appuyant sur ces chiffres préoccupants, nous nous étions fixés pour objectif de diffuser un large message de sensibilisation et de responsabilisation, contribuant à asseoir le positionnement de la Fondation pour l’Enfance en tant qu'acteur de référence sur cet enjeu.
Une accroche avant tout
L'année dernière, l’approche innovante de l’étude, croisant le regard des parents à celui des médecins généralistes, avait déjà suscité un vif intérêt parmi les journalistes. Pour cette 2e édition, l’IFOP, toujours aux manettes, a interrogé 300 sage-femmes et puériculteurs. Ces professionnels, jusqu’alors rarement sollicités, sont pourtant témoins d’une omniprésence des écrans désormais banalisée dès la naissance, et unanimes sur les conséquences de cette surexposition. Une originalité dont nous nous sommes immédiatement saisis pour nous démarquer et convaincre les journalistes d’assister à notre conférence de presse !
Le rendez-vous était fixé au Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, le 1er février. Une date que nous n'avons pas choisie au hasard : elle précédait de quelques jours le Safer Internet Day et la Journée mondiale sans téléphone portable (6 février), de quoi positionner la publication des résultats dans un contexte propice à leur reprise dans les médias. Néanmoins, hasard du calendrier faisant, c’est à quelques jours de la conférence de presse, qu’Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’une « commission écrans » chargée d’établir des recommandations pour réguler leur usage par les enfants. En pleine phase de relances, cette annonce nous a offert une opportunité unique d’entraîner en résonance avec l’actualité politique et de mettre en avant l’expertise de notre client.
Une étude pertinente dans un contexte porteur : les confirmations de présence se sont enchaînées ! Presse nationale, féminine, spécialisée famille, santé ou professionnelle petite-enfance : pas moins de 20 journalistes ont fait le déplacement pour assister à la présentation du baromètre. Pour cet événement, nous avions préconisé à notre client de donner la primeur de l’information aux médias présents le jour J. Pas d’exclusivité négociée, pas de diffusion des résultats en amont : notre stratégie a permis de créer une attente autour du contenu qui allait être dévoilé et de motiver les journalistes à venir à la rencontre des porte-paroles de la Fondation pour l’Enfance.
Des parutions au service du fond
Après avoir accueilli les journalistes, nous organisons déjà les premières interviews sur place, à l’issue du discours de la ministre Catherine Vautrin et de la prise de parole de la députée Isabelle Santiago, vice-présidente de la délégation aux droits des enfants, et répondons aux sollicitations de ceux qui n’ont pas pu être présents. RTL, Europe 1, France Inter, France Culture : les bonnettes défilent dans les couloirs du ministère. Dans la salle, les journalistes du Figaro, du Parisien et de l’AFP prennent des notes et enregistrent les interventions qui se succèdent jusqu’à la table-ronde, venant clôturer une matinée riche en enseignements.
Ce n’est qu’après un embargo que le communiqué de presse, reprenant les chiffres clefs de l’étude, a été diffusé à un large fichier de journalistes. Entretemps, 3 dépêches AFP ont été publiées et directement relayées par d’autres médias, contribuant alors à amplifier la visibilité du message de sensibilisation porté par la Fondation pour améliorer la connaissance des parents et promouvoir un usage responsable des écrans en famille. Ne nous reste donc plus qu’à collecter l’ensemble des retombées et à les compiler dans notre revue de presse pour dresser le bilan de l’événement !
Puisqu’il permet de suivre les tendances et les évolutions année après année, le baromètre assure une présence récurrente dans les médias. Alors, on se donne d’ores et déjà rendez-vous en février 2025 pour la 3e édition ?
Quelques-uns des articles et reportages que nous avons décrochés à l’occasion de la publication du baromètre :
Le Figaro ; Femme Actuelle ; Europe 1 ; Le Parisien ; Le Progrès ; La Croix ; Le Point ; Madmoizelle ; TF1 ; Parents ; Nice Matin…