5 questions à se poser avant de choisir son agence de relations presse

Au sein d’une entreprise ou d’une institution, la gestion des relations presse est souvent confiée à un prestataire externe pour de nombreuses raisons : bonne connaissance des attentes des journalistes, qualités rédactionnelles, gain de temps, solide carnet d’adresses, capacité à créer des ponts avec l’actualité. Mais avant de bénéficier de tout ce savoir-faire, comment trouver LA bonne agence ? Quels sont les critères pertinents à prendre en compte ?

La #TeamInitiale passe du côté annonceur et vous donne les 5 questions à se poser avant d’engager une collaboration avec un prestataire RP.

1/ Quel domaine de spécialité ?

Nombreuses sont les agences RP à avoir une affinité avec un certain type de sujet. Lifestyle, innovation, industrie, culture… sont quelques-unes des thématiques de prédilection des agences. Avant de travailler avec l’une d’elles, il est donc opportun de visiter son site ou ses réseaux sociaux à la recherche d’indices : avec quelle typologie de clients travaille-t-elle ? Quels sont les sujets qui l’animent ? Quelle est sa couleur, sa sensibilité ?

Chez Initiale, nous travaillons les sujets liés à la RSE et à l’impact. Les entreprises et institutions qui frappent à notre porte l’ont bien en tête, et c’est à partir de ce principe que nous construisons ensemble leur stratégie RP.  

2/ Plutôt produit ou corporate ?

Dans l’univers des relations presse, il existe deux moyens de positionner une entreprise : soit par ses produits, soit par ses valeurs ou son engagement. Il est important de garder en tête ce distinguo avant d’entamer une démarche RP :

  • La couverture presse d’un produit, au moment de son lancement notamment, génère beaucoup d’attentes : en termes de volumétrie d’articles, de rapidité de publication, de reprise du contenu presque clé-en-main. Il faut frapper fort, et vite !
  • La couverture presse orientée corporate répond à une logique différente : elle intervient sur un temps long et offre une plus grande liberté à l’attaché·e de presse qui propose différents angles (portrait, éclairage d’expert sur le secteur d’activité, rebond sur l’actualité, etc.) pour décrocher des papiers plus approfondis, porteurs d'une vraie analyse. 

3/ Que disent les clients ?

Qui mieux qu’un client pour évaluer le travail d’une agence ? Avant de se lancer, on peut donc demander le press book d’une entreprise à l’activité connexe, quelques précisions sur une action RP menée… voire contacter directement un client de l’agence que l’on convoite ! Il ne faut pas hésiter à poser des questions précises pour bien comprendre la méthodologie de travail d’une agence, le type de retombées presse qu’elle décroche, les journalistes avec qui elle travaille régulièrement, etc. Il sera ainsi plus facile de se projeter avant de démarrer.

4/ Ça coûte combien ?

Spoiler : les relations presse ont un prix. Attention au packaging miracle qui tire la profession vers le bas. Non, une prestation RP ne coûte pas 200 ou 300 euros. Mieux vaut fuir, les résultats pour ce prix seront sûrement calamiteux. Il faudra plutôt ajouter (et au minimum !) un zéro afin de pouvoir bénéficier de tout ce que propose une agence sérieuse : des relations pérennes avec les journalistes, une crédibilité face aux rédactions, du temps pour pitcher au téléphone, une expertise pour monter une conférence de presse, un cerveau en veille permanente sur les sujets du client. Des résultats fructueux seront visibles dès la fin du premier mois de collaboration.

5/ Est-ce qu’on irait boire un café ensemble ?

Dernier point, et non des moindres : l’humain. Un client doit se sentir en parfaite symbiose avec son équipe RP. Notre métier consiste à comprendre l’envers du décor d’une entreprise, à échanger avec ses équipes pour en saisir toutes les nuances. Côté client, il faut donc être prêt à partager, en toute transparence, la réalité du terrain et n’avoir aucun secret pour son agence. Plus on se sent en confiance, meilleure sera la collaboration. Attention également au turn-over visible chez certaines agences qui n’augure rien de bon. N’oublions jamais qu’in fine, ce sont les attaché·e·s de presse qui portent les messages et défendent les sujets auprès des journalistes !